Parce que pendant soixante ans, Joseph l’avait réveillée par ses ronflements, soit vingt et un mille neuf cents nuits à siffler pour ne pas le contrarier ; parce que cela faisait trois fois plus de repas sans le moindre compliment.
Parce que jamais elle n’avait eu un bouquet de fleurs, ni un cadeau d’anniversaire ; parce que la bourse et le cœur de Joseph ne faisaient qu’un, et qu’ils étaient tout autant verrouillés l’un que l’autre…
Rue Saint Ambroise – 2014
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